BOM DIA! PORTUGAL, NOUS VOILA !DEPART IMMINENT POUR PORTO ET LISBONNEEN FEVRIER...DIRECTION LES SEYCHELLES !

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SUMATRA, JAVA, BALI, ON ARRIIIIIIVE !

jeudi 13 août 2015

Les Joyaux du Siam 2/9

Ça y'est, après une absence due à une foule de choses à faire après mon retour de Thaïlande, il est temps que je mette à plat mes souvenirs, car après, j'aurais beaucoup trop oublié, mes notes et photos vont d'ailleurs bien me servir....
Nous n'en étions pas bien loin d'ailleurs, juste le voyage aller, alors maintenant, c'est reparti ! ^^


14 FEVRIER 2015 : De ChiangMaï à Chiang Raï

La ferme des Orchidées 




Et c’est parti, dès 8h du matin pour notre périple Siamois ; nous commençons donc par le nord, sans avoir pu visiter Chiang Maï, pour cause de retard….avec comme mise en bouche, la ferme des orchidées ; cette fleur, comprend environ 30 000 espèces sauvages, sans compter les innombrables variétés hybrides, 1500 dans le nord de la Thaïlande, cultivées dans les fermes. Le climat tropical -humidité, moussons- est un terrain propice à la croissance de ces fleurs étonnantes, terrestres ou épiphytes, de tailles, de couleurs et de formes variées !
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La ferme des orchidées
Celles-ci, sont installées à 1,50m du sol, sur de grandes structures, leurs racines retombant en longs filaments jaunâtres de 50cm…des allées entières d’orchidées faisant l’objet d’attention des pépiniéristes ; je m’extasie avec mon Panasonic Lumix… sur ces myriades d’orchidées violettes, blanches ou roses…mais Nadia semble blasée, et s’écarte de notre mini groupe pour commencer sa vie de rodeuse ! Près de là, des papillons colorés, volent de fleur en fleur. Suhï semble fatigué et mal en point, ce qui nous inquiète : il nous a laissé à l’entrée de la ferme après nous avoir donné quelques renseignements succincts ! A la sortie, une boutique contiguë, proposera de véritables fleurs…dorées à l’or fin…


L'Ecole de dressage d'Eléphants

Remontés dans le van, Suhi nous propose d’aller voir l’école de dressage d’éléphants. Nous sommes évidemment d’accord, ce qui ne semble pas être le cas de notre râleuse, qui d’emblée, annonce que ça ne l’intéresse pas…Bon Ok, mais nous on y va !

Le bain des éléphants


Ça grattouille !
Dans la forêt, essentiellement du teck, près de la cascade de Mae Sa, se trouve une école de dressage des éléphants. Les pachydermes, conduits par leurs mahoutes, - cornacs – viennent d’abord prendre un bain rafraîchissant dans la rivière ; là, ils sont brossés, aspergés, grattouillés, chouchoutés par des dresseurs, attentifs à leur bien-être. On peut les voir ensuite, charrier avec habilité des troncs d’arbres entiers, prendre des poses invraisemblables, tirer des buts au foot, si si, et…peindre un tableau: la trompe enroulée autour d’un énorme pinceau, on les voit le tremper dans la peinture présentée par le dresseurs et dessiner sur une toile posée sur un chevalet, un tronc, des branches, puis feuilles et fleurs ! Incroyable ! Je savais l’éléphant d’Asie intelligent, mais je ne l'avais pas imaginé à ce point si habile de précision ! Et dire que Nadia était partie rôder, elle a manqué quelque chose !
Les éléphants sont des artistes-peintres !
Equilibre parfait


Suhï, entre deux sommes, nous fait la leçon dans un français parfait qu’il a appris à l’alliance française, tout comme Emmentah au Sri Lanka ou Nevlin au Kénya. Nous tendons l’oreille, car il s'exprime avec douceur et a un fort accent : « Il ne reste qu’environ 6000 éléphants en Thaïlande, essentiellement dans le nord, région montagneuse (2285m) dont les forêts de teck, protégées depuis une trentaine d’années, ne peuvent plus donner le travail pour lequel ils étaient dressés… (On coupe le teck au bout de 50 ans)...

Grottes de Chiang Dao

Nous récupérons Nadia et reprenons la route en direction des Grottes de Chiang Dao. Le vaste site se trouve en contrebas de la montagne du même nom. Nous y accédons par une allée arborée bordée de réverbères surmontés de dragons ailés, accueillis par 2 lions caparaçonnés d'or montrant une impressionnante dentition...

Allée qui conduit à l'entrée des grottes

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Aux alentours des grottes...

Evidemment, nous faisons le tour du propriétaire : petits bonzes poupins, statuettes d'éléphants : l'entrée des grottes se trouve dans un temple, plutôt quelconque, (si ce n'est le chedi -petit édifice religieux ou stüpa- caché dans la forêt) et il est traversé par un ruisseau bleu turquoise peuplé d'énormes poissons-chats... Forcément, je ne suis pas encore complètement dans le coup et ma tenue n'est pas conforme : cela ne plait donc pas à Bouddha et stoïque, j'emprunte un "paré-bas" mis à disposition...



La 1ère caverne

Un petit escalier conduit à l'entrée des grottes. Des balais sont déjà en action : comme au Sri Lanka, et le thaïlandais est fort habile dans le maniement de ce genre d'objet... Plusieurs cavernes s'y succèdent; seule, la 1ère, la plus impressionnante est éclairée d'un rai de lumière que filtre une ouverture naturelle. Plusieurs bouddhas drapés d'or et de tailles différentes nous observent de leur regard serein mais Nadia est déjà loin. Nous avançons, guidé par Suhi, qui progresse d'un pas incertain sur le chemin en terre battue, les inégalités du sol l'empêchant de se déplacer avec aisance. Qui plus est, il a mal aux genoux...ce qui ne fait pas notre affaire!!! Il déclare forfait, s'assoit sur une pierre, et nous dit de poursuivre sans lui : nous devrions trouver un peu plus loin des "guides" équipés de lampes à pétrole, les grottes suivantes étant plongées dans le noir....

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Nous suivons donc notre éclaireur de fortune dont la lampe au moindre balancement, projette des ombres fantomatiques sur les parois, nous dévoilant la géologie en action : ici des stalag"mites" et "tites", là des cascades de calcaire formant des drapés compliqués, sans oublier les immanquables bouddhas, couchés ou assis, mais nous étions là pour ça quand même !

Sortis de ce dédale rafraîchissant, nous parcourons le site- Suhi menant vaillamment son groupe- à la recherche de notre 1er véritable repas thaï : une table succinctement dressée, recouverte d'une toile cirée et des assiettes en plastique pour une dégustation de spécialités thaïlandaises, le Tom Kha Kaï. Un classique de la cuisine locale, pleine de saveurs asiatiques, (c'est celle que j'ai préférée parmi toutes celles que j'ai goûtées) le Tom Kha Kaï est une soupe à base de poulet et de noix de coco ! Attablés, nous retrouvons notre rôdeuse, et d’emblée, elle se commande une énorme bière "Tchang". 
1er repas thaï : mmmmhh ! :-)


Le repas thaï se compose invariablement d'une soupe, que l'on boit tout le long du repas, accompagnant deux ou trois plats différents (poulet, poissons, légumes) et du riz. Il n'y a pas de baguette, on mange avec une cuillère... Ce 1er repas m' a semblé délicieux mais Nadia ne semble pas conquise, elle n'a pas franchement l'air dans son assiette, c'est le cas de le dire, et mange du bout des dents en critiquant vivement...





Wat Thaton


Wat Thaton
Nous regagnons notre véhicule pour atteindre un peu plus tard, le Wat Thaton, temple récent, il a 18 ans seulement, surplombant la rivière Kok. Ce complexe bouddhique captive notre œil neuf de néophyte par la quantité de choses à y découvrir : bouddha assis surveillant toute la vallée de son regard mi-clos, dragons clinquants or ou argent et la Pagode de Cristal aux couleurs sucrées de pièce montée: mauve, bleu, blanc... Nous contournons le Chedi (formé de 3 "étages" le haut= Bouddha, le milieu=les musulmans, le socle=les européens), entourés de tigres féroces, lapins géants, éléphants royaux ou dragons colorés, tous en stuc, et pénétrons dans le saint du saint. Le vaste espace circulaire présente une grande quantité de bouddhas en tous genres et de tous les styles, offerts par les généreux donateurs du monde entier. Une rampe en spirale, un serpent (le serpent est Thaï, le dragon-il a des pattes-est chinois), permet d'accéder au sommet; et là sous la voûte bleue devant l'Orbe des reliques de Bouddha, prient avec dévotion, pèlerins ou bonzes...

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Site de Wat Thaton

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Vers la rivière Kok
Lors de notre descente, nous croisons encore et encore des bouddhas... Bien évidemment, Nadia nous a lâchés depuis longtemps et a entrepris de faire la visite en solo. Sortis de cet édifice, nous poursuivons un peu plus loin pour découvrir, étonnés, des constructions réservées aux offrandes (coqs de toutes les tailles, chevaux...) et 2 énormes dragons: l'un argent et l'autre doré... c'est d'un kitch ! En contrebas, médite un autre bouddha doré à 7 têtes de serpents, envahi par des ruches... humfffff !

Rivièe Kok


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Sur la rivière Kok
Pirogue longue-queue et Suhi
Encore quelques clichés, et c'est reparti; les paysages défilent, souvent faits de rizières, de plantations de teck sur des contreforts montagneux; nous rejoignons la rivière Kok, qui se jette dans le Mékong en Birmanie, et embarquons sur une pirogue pour accéder à notre hôtel Hua Khum Resort. La pirogue longue queue (ainsi appelée car l'arbre d'hélice du hors bord est extrêmement long) est le seul moyen d'accès pour parvenir à notre but. L'embarcation, très longue, est aussi très fuselée et nous répartissons les charges pour ne pas chavirer. A la proue, les sacs, puis Suhi, volumineux et hiératique; juste derrière, Georges et moi puis Claude et Nadia, et enfin le pilote de notre frêle esquif. Ce dernier, nerveux et fier, nous emporte dans un jet de gouttelettes argentées sous un jour déclinant, vers notre 3ème nuit thaïlandaise...



Notre bungalow
...et quelle surprise de découvrir de charmants bungalows en bambou sur pilotis ! Nous sommes sous le charme. Nadia est pressée, elle veut retrouver sa chambre au plus vite : elle invective notre guide et s'énerve de sa lenteur; nous, nous serons vite logés et héritons d'un bungalow surplombant la pelouse, la piscine, la salle de restaurant et cerise sur le gâteau, la rivière Kok ! ^^ La vue est superbe et je suis conquise ! Aussitôt entrée, je donne l'ordre à Georges de ne rien toucher, de ne pas mettre les valises dans mon champ de vision : je dois prendre des photos de notre nid de bambou avant toute chose ! Et je pratiquerai de la même façon durant tout notre séjour...

Notre chambre
Notre vaste chambre est composée de 2 parties, l'une faisant office de salon avec un mobilier grossier en bambou bien sûr. Séparée par un genre de "paravent ajouré" toujours en bambou, la chambre recouverte d'une moquette rouge, accueille 2 immenses lits à baldaquin équipés d'une moustiquaire...nous prendrons celui de gauche....^^. Le bungalow est percé de fenêtres également équipées de moustiquaires et simplement obturées par des rideaux. Il fait frais, je dirais même froid ^^, et l'air entre directement au dessus du lit... Je laisse Georges sous les courants d'air ^^ et enfile mes Damart pour la nuit; comme lors des voyages précédents, je regarde toujours la météo avant de partir pour prévoir ce que je vais porter, même la nuit, hé hé! Résultat, mon p'tit mari a eu très froid, et moi non!
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Hôtel Hua Kum Resort

Le site est magnifique et je suis conquise... Nous ne profiterons pas de la piscine, trop froide et il fait rapidement nuit, nous repartons dès le lendemain matin. A notre réveil, une épaisse brume matinale flottant sur la rivière enveloppe tous les bungalows, donnant une impression de lenteur et de mystère... Je me rue sur mon Panasonic Lumix préféré pour immortaliser au plus vite cet instant fugace et magique du lever du jour là-bas en Thaïlande au bord de la rivière Kok...




Pêcheur sur la rivière Kok

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