Lundi 04 MARS 2019
8- Route vers Palenque
Route vers Palenque |
Le soleil se lève |
La route sinue….le soleil se lève sur
les hauteurs du relief du Chiapas ; nous nous arrêtons pour un petit
déjeuner avec une jolie vue sur les collines couvertes de forêts et encore
baignées par les brumes vaporeuses du petit matin….
Vaches mexicaines |
Les paysages défilent et feraient même
penser par moment, à notre belle campagne française : des prés, des vaches
et l’ombre bienfaisante des arbres! Bref
une sérénité bien sympathique…
Nous voici en vue de
9- Toniná
Premier aperçu sur Tonina |
La visite du site se résume pour ainsi
dire à l’ascension d’une seule et unique pyramide. Mais quelle
pyramide !!!! Edifice complexe et imposant, culminant à 75 mètres de haut,
elle est déclarée être l’une des plus hautes pyramides de toute la méso-Amérique,
surpassant
même la célèbre Pyramide du Soleil de
Teotihuacan qui, elle, ne mesure « que » 65
mètres.
Du parking, il faut marcher un peu avant
d’atteindre l’entrée du site archéologique : il ne fait pas encore trop chaud,
et la balade est vraiment agréable.
Un grand jeu
de pelote, le plus grand du monde maya, en forme de « I » nous accueille dès l’entrée sur le site. Nous nous y attardons, et Saul nous donne toutes
les explications… Je profiterai de son flot de paroles pour m’éclipser quelques
instants afin de faire travailler mon Panasonic Lumix préféré…
Le jeu de pelote |
Un cadre dégagé |
L’endroit est magnifique, et la vue plus que dégagée ; nous allons pouvoir partir à l’assaut de la grande pyramide de Tonina. Et pour cela, pas de problème, il n’y a qu’à suivre le dessin d’un pied indiquant le passage le plus adapté qui devrait nous faciliter l’ascension des 260 marches menant au sommet et passant par les sept niveaux qui composent cet édifice, avec grâce et élégance…Heuuu, ça c’est pas dit vue la hauteur et l’étroitesse des marches !!!!
Pose Danse à Tonina |
Ca grimpe ! |
Georges a décidé, cette fois, de faire partie de
l’aventure…. Nous montons maintenant les très étroites et hautes marches,
celles-ci nous obligeant à nous courber
en signe de respect envers les dieux… mais malgré tout, les quadriceps sont en
effervescences et bien présents !!! Petit arrêt au 1er niveau
pour une petite "pause danse" sur la grande scène de Tonina !!!!
Georges s’arrête en cours de route, et je poursuis mon ascension jusqu’au 7ème ciel ! Saul ne manque pas de nous commenter, fresques ou statues présentes sur chacune des plateformes….et enfin le Graaaall, ça y’est je suis au sommet !
Là-haut, le panorama est incroyable : une immensité calme avec une vue extraordinaire sur la vallée de l’Ocosingo : un véritable écrin de verdure !
Un panorama à couper le souffle |
Mais ce n’est pas tout ça, il faut maintenant
reprendre le chemin dans l’autre sens et retrouver le plancher des vaches. La
descente s’annonce aussi délicate, l’à-pic est impressionnant et les marches
en pierre toujours aussi étroites et parfois glissantes. La technique est donc
de descendre en crabe en prenant appui avec la main sur la marche supérieure,
et toujours se courber….en signe de respect, mais ça, on l’avait compris et de
toute façon, c’était impossible de faire autrement ! Ils sont malins les mayas !!!!
Nous à Tonina |
Nous remontons dans le minibus, et après un repas fait entre autre de poissons, nous nous dirigeons maintenant vers les
10- Cascades de Agua Azul
Dans un autre écrin d’une nature exubérante
et dense, nous découvrons les spectaculaires Cascades de Agua Azul d’un bleu cristallin ; celui-ci est
dû au calcaire des parois et aux particules de carbonate de sodium présentes
dans l’eau. Sur des centaines de mètres, nous admirons une succession de
longues et impressionnantes cataractes se déversant dans des bassins d’eau
turquoise. Le bruit de ce tumulte rageur est assourdissant et les embruns
projetés par les éclaboussures, permettent de nous rafraîchir un peu. Un
sentier aménagé longe la rivière, offrant différents points de vue à nos
objectifs et nous permet d’accéder au bassin supérieur où certains d’entre nous
s’y baigneront…
Nous aux Cascades de Agua Azul |
Ce sera une petite pause réparatrice
avant d’arriver à l’hôtel à Palenque !
***
Mardi 05 MARS 2019
Embarcadère pour Yaxchilan |
Nous
nous installons confortablement et nous laissons porter par le courant…
Nous nous trouvons donc exactement au mitan, entre le Mexique à gauche et le Guatemala à droite où de magnifiques arbres, des pluies d’Or, déploient leurs plus belles fleurs jaunes ! Nous arrivons, après une mini croisière de quarante-cinq minutes, au débarcadère de la zone archéologique de Yaxchilán
11- Site précolombien de Yaxchilán, la maison des Pierres Vertes
Edifié dans une boucle du fleuve Usumicinta et dissimulé dans la
jungle, le site maya de Yaxchilán, est
encore inaccessible par voie terrestre. Le trajet obligé en bateau préserve de
fait ce site de l’invasion touristique et ajoute un charme certain à sa
découverte, du moins nous en avons l’impression…
Il faut gravir un dénivelé qui sépare l’eau du site puis marcher un peu à travers une végétation luxuriante avant de pouvoir découvrir cette cité perdue… La jungle est omniprésente : des arbres séculaires veillent, tels des sentinelles, sur les ruines de cette civilisation perdue…
Celle-ci est remarquable par le nombre et la qualité des inscriptions et des sculptures qui racontent l’histoire de la puissante dynastie des « Jaguars » qui régnaient sur les lieus. Bon, quant à nous, je ne sais pas si nous avons déjà notre compte de sites précolombiens, mais, nous n’avons pas accroché plus que ça : c’est vraiment très en ruine quand même, hein ???
Nous remontons dans la lancha pour un retour à notre point de
départ, puis direction
12- Les Cascades de Las Golondrias
Situées dans la Biosphère de Monte Azul, une des plus grandes forêts vierges au
nord du bassin amazonien, les « Cascades des Hirondelles »
constituent un véritable spectacle.
Cascades Las Golondrinas |
Là encore, bien que régulier, le bruit
est assourdissant… mais l’enchantement bien réel….
Un petit arrêt pour visiter un jardin
exotique : quelques clichés et hop, retour à l’hôtel pour une nuit bien
agitée : les singes hurleurs de la forêt environnante s’en sont donnés à
cœur joie, et moi, ne connaissant pas ces sons, réveillée, je me suis
dit : « C’est quoi ces bruits ? ils font des travaux en
pleine nuit maintenant ? » J
Singe hurleur |
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