Le trajet qui nous emporte vers le Parc national d'Amboseli, ne se fera que sur des pistes de latérite pulvérulente, dans un "mini-bus" au toit ouvrant...Déjà nous croisons les premiers animaux échappés du parc. Quelques formalités, et nous franchissons l'entrée pour une nouvelle journée de safari.
Avec ses 3200 km2, dont 380 km2 de réserve, c'est l'un des plus petits parc du Kenya. Ce site, protégé et subventionné par l'état, fait rare, est dirigé par les tribus masaïes elles-mêmes. C'est ici qu' Ernest Hemingway écrivit "Les neiges du Kilimandjaro", d'où le nom de notre Safari: "Sur les pas d'Hemingway". En langage masaï, Amboseli signifie sol salé...
Cette vaste plaine, parsemée d'acacias, brousse, savane et marécages, nous permet d'observer à nouveau une faune très variée : girafes, impalas, gazelles girafes, autruches, phacochères, grues couronnées, gazelles de Thomson, éléphants, lions, hippopotames, zèbres, hérons blancs, buffles, serpentaire, tisserans, spreo superbe,...un guépard passe juste devant notre mini-bus...
Le pique-boeuf se nourrit essentiellement d'insectes et il semblerait qu'il ait son hôte favori (buffle, antilope...) sur lequel il retourne pique-niquer chaque jour...Aaaahhhh! Le gourmand!^^
Nous apercevons aussi dans le lointain, l'ombre du mythique Kilimandjaro...
Dans le lointain, le Kili |
Nous apercevons aussi dans le lointain, l'ombre du mythique Kilimandjaro...
Nous rencontrons également des ânes et des chèvres. Il s'agit du bétail des Masaïs, qui, n'ayant plus le droit de chasser les animaux sauvages (mais ils ne se gênent pas pour tuer quelques lions...), n'ont plus que leur tradition pastorale. La civilisation masaïe est complètement basée sur le bétail - gardé essentiellement par les enfants - et c'est au nombre de têtes de bovins que se mesure leur richesse. Ils sont encore nomades mais tentent de plus en plus de se sédentariser, parlent leur langue, le maa, le swahili et pour certains, l'anglais.
Petite fille masaïe sur le pas de la porte |
l'entrée du village |
Nous avons visité un village: celui-ci est entouré d'une large barrière circulaire d'épines acérées. Les petits maisons arrondies et accolées, bordent le pourtour, laissant un grand espace libre central. Un enclos, circulaire lui aussi, est également aménagé pour parquer le bétail, rentré à la tombée de la nuit afin de le protéger des animaux sauvages.
Les maisons masaïes, construites uniquement par les femmes pour une durée de 5 ans, les hommes ne faisant rien, sont constituées d'une structure en branches et d'un mélange d'herbe, de brindilles et de bouse de vache aussi utilisée en combustible, le bois étant bien rare! Chaque case est agrémentée d'une ouverture assez étroite, la "porte", et une autre, plus petite dans le toit ou le mur, laissant s'échapper la fumée du feu. Deux "pièces" composent l'habitation très sombre et enfumée, équipées de paillasses en bois recouvertes de peaux...
L'apparence physique des Masaïs est très soignée, mise en valeur par des parures très colorées, Plutôt grands et longilignes, ils se couvrent de tissus à couleur dominante rouge; leurs oreilles sont largement percées pour pouvoir y accrocher de grandes boucles d'oreilles. Leur mode de vie est resté très traditionnel, même si l'incursion des touristes leur apporte quelques revenus leur permettant de céder malgré tout à certaines tentations du monde "civilisé". On vois ainsi des perles en plastique dans les bijoux (nous leur en avons acheté quelques uns), des gamelles en alu et même quelques montres...l'un d'entre eux a même réclamé celle de Georges! Ils en profitent aussi pour nous montrer leur danse. Ils arrivent en procession et en marchant, les hommes devant, les femmes derrière en scandant des chants, l'alignement final est impeccable. Les hommes se mettent à faire des sauts impressionnants, rebondissant comme des balles de tennis et se relayant dans leur exhibition. Puis les femmes avancent et reculent en se donnant les mains...
Nous avons aussi visité une école, faisant également office d'église, une petite croix l'attestant. Elle jouxte le village et 90 enfants de tous ages la fréquentent. Une seule grande pièce faite de planches disjointes - mais trop petite pour le nombre d'enfants - un tableau grisâtre usé, un "bureau" pour le maître et des pupitres poussiéreux et étroits pour les élèves s'entassant à plusieurs sur des bancs. Les stylos, cahiers et livres sont plus que rares; un alphabet jauni est affiché sur le mur du fond ...nous leur apportons stylos, cahiers, biscuits et bonbons...C'est la fête! Quand nous quittons ces enfants, j'avais la gorge serrée....
Une trompe bien pratique pour boire! |
Attente... |
Nous remontons dans notre mini-bus pour être pris en otage un peu plus loin par une famille d'éléphants. Installés en plein milieu de la piste, ils prenaient tranquillement leur repas. Nous tentons une approche pour les écarter. La matriarche, protégeant son petit, nous fait face en agitant fortement ses oreilles, nous devons reculer, sinon elle risque de charger....et patienter une demi-heure qu'ils aient fini leur repas! Un premier mini-bus passe enfin...le troupeau se regroupe à nouveau pour boire un p'tit coup dans le marécage voisin...nous devons attendre encore avant de pouvoir poursuivre notre route vers la sortie!^^ Retour au campement, douches chaudes (ça, c'est chouette), repas, briefing et : "Demain, lever 6h30, petit-déjeuner à 7h, tentes pliées, départ 7h30 pour la Tanzanie, des questions?"...^^
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Georges a vraiment le look "safari" j'aime bien tes
RépondreSupprimerphotos d'éléphants
Les massai sont beaux et ils ont l'air heureux malgré
leurs dénuement "selon nos critères"
A demain VITE!!