Voyages and trips by Florence: Sur les pas d'Hemingway 2/10

Paris-Nairobi (23 août 2013)

Après un vol sans histoire, passé à regarder l'écran visualisant en permanence notre position et aussi à deviner les formes géographiques au travers du hublot (le mont blanc, le golf de Gênes, Benghazi...), nous débarquons à Nairobi. L'aéroport, qui a brûlé quinze jours plus tôt, accueille les passagers sous des tentes; les bagages nous attendent, en vrac, au pied d'une pancarte...

Nous parlant en anglais, l'homme nous désigne la file que nous devions prendre pour passer la douane. Arrivée devant la table de fortune installée à la va-vite, je tends mon passeport estampillé d'un visa en bonne et due forme, à une employée qui ne desserre pas les dents mais me regarde avec acuité. Elle me marmonne des mots incompréhensibles, commence à remplir un imprimé adhésif qu'elle colle et tamponne énergiquement avant de me réclamer 40$ ! Je m'écrie qu'elle se trompe (en anglais bien sûr), que je possède déjà un visa et qu'il n'y a qu'à tourner la page pour le trouver! Énervée, elle vérifie en braillant : je n'étais évidemment pas dans la bonne file, celle-ci étant réservée aux passagers sans visa! Ce en quoi, je lui explique placidement que je n'y étais pour rien, que c'était l'homme là-bas qui... Rien n'y fit et en vitupérant, c'est elle la chef, elle décolla le-dit visa mis en place et finit par me donner le fameux sésame en apposant vigoureusement le tampon dessus! Hé hé hé...et elle recommença avec Georges....ah bah oui et les autres n'ont qu'à changer de file et refaire la queue! Enfin bref, nous voilà au KENYA et il fait déjà nuit...

"Notre Camion"

Et là, sortis de l'aéroport, nous découvrons en même temps, Nevlin, notre guide tanzanien, le groupe de 15 personnes et "Notre Beau Camion". Cet ancien véhicule de l'armée belge, si si, nous accompagnera tout le long de notre périple (sauf dans les réserves car trop large et pas adapté), et je dois dire que j'ai un très gros faible pour lui car il sait particulièrement bien épouser la surface des "routes" (vous avez bien dit "routes"?) ou des pistes... :-)

Nous filons donc à la vitesse que nous le permet les embouteillages énormes de Nairobi, vers notre 1ère nuit kenyane à l'Osoïta Lodge...

Moustiquaire de l'Osoïta Lodge

Repas indien (nous avons choisi du poisson très délicieux, ceux qui avaient choisi du mouton s'y sont cassés les dents), briefing et paf : nous n'avons pas eu la fiche technique, ça commençait bien! Ah la la... la fiche technique... c'est à dire la liste complète des choses que l'on devait impérativement mettre dans nos bagages! En résumé, nous n'avions pas de duvet, de gourde, de pastilles pour décontaminer l'eau, de canif, ni de lampe frontale, de PQ ou de briquet pour brûler le papier toilette après utilisation ni de sacs poubelles! Donc, pour du camping sous la célèbre Tente Quechua-verte-8 secondes-2 places, nous n'étions pas au top et pourtant, j'avais eu un vague pressentiment! Mais par contre, personnellement, j'avais plus qu'il ne fallait en débardeurs, shorts ou pantalons...même un polaire, qui lui était bien sur la liste, et des Damart... j'avais observé la météo ^^! Maligne la fille!

Une nuit sous la moustiquaire plus tard, nous voilà partis sur les "routes" kényanes, à la recherche des articles indispensables de la fiche technique, duvets et lampes de poche, allégée aussi car nous avions pris soin de "piquer" le PQ à l'Osoïta Lodge! De plus, les autres articles ne semblaient plus nécessaires...ouf, de ce côté là, nous avons fait des économies! Nous devons aussi trouver une banque pour obtenir des shillings kényans : un impressionnant paquet de billets nous ai donné au change! Désormais, nous voilà fin prêts à profiter de notre voyage...